2) Les conséquences d’une marée noire sur la faune


Comme à chaque marée noire, les principales victimes sont les oiseaux bien que d’autres espèces comme les pingouins ou encore les phoques aient eux aussi souffert du déversement d’hydrocarbures dans le milieu aquatique.
Pour le naufrage de l’Erika en décembre 1999, en tout environ 100 000 oiseaux ont été infectés par ce naufrage (soit 4 fois plus que lors du naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978; pourtant le tonnage de l’Erika était trente fois moindre que celui de l’Amoco Cadiz) et soignés dans les centres spécialement ouverts pour aider et nettoyer les animaux mazoutés.

 

Les nappes d’hydrocarbures affectent non seulement les bateaux, les bouées de navigation mais aussi les animaux qui viennent respirer en surface, les oiseaux qui plongent dans l’eau pour y chercher leur nourriture et les algues. La présence d’hydrocarbures en surface constitue pour eux un risque majeur de souillure de la peau et des plumes entraînait une perte d’isolation thermique, une perte de flottabilité, des risques d’ingestion d’hydrocarbures pour les mammifères qui se lèchent le pelage cela s’ajoutent des risques d’ingestion directe, d’irritation des yeux et des narines et d’étouffement par engluement.
Les souillures et l’engluement au large affectent aussi les couches superficielles du plancton, des algues et des animaux macroscopiques qui constituent le premier élément de la chaîne alimentaire conduisant aux poissons et aux grands mammifères marins.